Résumé : Après un siècle d’étude du rythme des monodies profanes antérieures au xive siècle, la théorie initiée dans les années 1970 par Hendrik van der Werf marqua un certain renoncement. La notation musicale reste donc encore énigmatique, malgré une volonté des scribes de signifier, même approximativement, des valeurs rythmiques. L’article revisite cette question demeurée en suspend depuis la théorie déclamatoire de van der Werf, par un travail commun entre linguiste et musicologue.