Résumé : Cet article est une étude comparée des récits Âmes désertes de Nicolaos Episcopopoulos et « Le Roi Cophetua » de Julien Gracq, qui se réfèrent au tableau King Cophetua and the Beggar Maid d’Edward Burne-Jones. Elle met en valeur une pérégrination intergénérique (effets de dramatisation dans le récit et de narrativisation dans la pièce théâtrale), les procédés de ritualisation de l’action évoluant en tableaux vivants et le paradoxe d’une poétique particulière de l’indétermination et de l’amorphe.