Résumé : Cet article étudie trois écoles d’ingénieurs créées par des musulmans à Bangalore et dans ses environs qui relèvent du statut « d’institutions pour les minorités ». Il souligne deux contraintes qui pèsent sur la politique éducative de ces écoles : d’une part l’aspiration à améliorer la condition sociale de la « communauté » musulmane et d’autre part, la nécessité de composer avec les impératifs économiques pour survivre dans l’environnement hautement compétitif des écoles d’ingénieurs.