Résumé : Le maître mot de l’écriture puechienne est la transposition, procédé servi par une géographie hypersignifiante. Cette dernière concentre les données d’un drame intime qui, paradoxalement, ne s’atteint que de se perdre dans l’invention, au gré d’une esthétique du détour. De fait, le « vrai lieu » auquel la fiction géographique associe l’écriture de l’accomplissement personnel est toujours porté par l’écriture à un point d’évanescence : le rêve géographique ne fixe pas le désir, il l’entretient.