Résumé : Explorant à Marseille les nouvelles mobilités liées à la globalisation, l’analyse de paysages linguistiques montre que seuls le français et l’anglais sont priorisés en milieu touristique tandis que d’autres langues telles que l’arabe restent visibles dans un quartier lié à la migration « traditionnelle ». Ainsi, ces dynamiques langagières contribuent à l’établissement d’ordres d’indexicalité spécifiques à chaque terrain, établissant des normes interactionnelles pour les deux milieux.