Résumé : Ce chapitre étudie les processus de construction identitaire collective des minorités francophones de la ville métropole de Gand, de souche flamande ainsi que d’immigration nord-africaine. Il examine comment, dans cette ville « super-diversifiée », le français globalisé contribue à la composition de certaines classes sociales en lien avec des inscriptions d’espace locales spécifiques, et ce moyennant des pratiques langagières marquées par ce que l’on appelle l’hétéroglossie conventionnalisée.