Résumé : À partir de la situation sociolinguistique de migrants africains, l’article interroge la notion de territoire comme seul espace de référence des populations concernées. Pratiques langagières et représentations se déploient dans des espaces fluides, des réseaux, virtuels ou non. Cette situation est d’autant plus prégnante pour des migrations anciennes, parfois massives, dans la lignée des relations coloniales. La circulation entre les espaces de référence concerne aussi les représentations langagières.