Résumé : Cet article souhaite montrer, par une étude de cas, l’importance de l’apport des premiers imprimés pour l’édition d’un texte transmis également sous forme manuscrite. Les deux éditions les plus anciennes de la Belle Hélène de Constantinople anonyme en prose, en effet, dérivent indépendamment d’un ancêtre perdu, dont elles peuvent conserver les leçons ; en plus, dans la partie finale de la prose, l’état lacunaire des manuscrits rend indispensable le recours aux imprimés.