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Classiques Garnier

Table des matières

984
TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION GÉNÉRALE 11
PREMIÈRE PARTIE  : MÉLANGES D'INFLUENCES ET RÉCUPÉRATIONS CHRÉTIENNES (1575-1585) 31
Chapitre 1  : Modes de connaissance du stoïcisme et contexte culturel 33
L'histoire du stoïcisme antique 33
1. Le stoïcisme du début du XVIe siècle jusqu'en 1575 39
Les éditions d'auteurs anciens 39
Auteurs stoïciens 39
OEuvres de vulgarisation 40
Présence du stoïcisme dans la philosophie et la
littérature 45 La physique des stoïciens dans l'Ecole de
Padoue et la controverse religieuse 45
La morale des stoïciens dans la littérature 49
Ouverture au stoïcisme  : La philosophie morale à la
recherche de la sagesse 51 Les érudits  : Béroalde, Sulpice, Érasme,
Bovelles 54 Les disciples  : Vivès, de Grenade, de Resende,
Borromée 56
Ouverture au stoïcisme  : sentences, rigueur et
exemples historiques 58
II. La diversité des formes de présence du stoïcisme, à
partir de 1575 62 1. De Montaigne à La Primaudaye  : une forte
implantation culturelle du stoïcisme 62
Montaigne  : lecture, traduction, biographie 62
L' Académie de La Primaudaye 64 Discours et poésie morale  : Pibrac, l'Académie
du Palais, Le Caron, de La Fresnaye 67
Conclusion 69
985
Sénèque sans stoïcisme dans l'Excellent Discours
de Duplessis-Mornay 71 Utilisation du stoïcisme dans l'apologie
chrétienne de Duplessis-Mornay 73
Intérêt affiché pour le stoïcisme  : le monde
éditorial 75 L'utilité morale et sociale des stoïciens  : du
Prat, Belleforest, La Boderie 76 «  La beauté du sujet  » destiné à un public
noble  : Capel et Pressac 77 Défense de Sénèque, pour les «  Senecae
amatores  »  : Muret 79 La christianisation et ses pratiques
littéraires  : excuses, coupures et censure 80
Conclusion 82
III. La situation du stoïcisme dans l'éclectisme des
années 80 84
Les philosophies entre elles 84
Amalgames entre le stoïcisme, les autres
philosophies et le christianisme 88
Conséquences de l'éclectisme philosophique pour
la connaissance et l'image du stoïcisme 92
Références purement culturelles et conviction
stoïcienne faible 92
Une connaissance lacunaire mais passionnée 95
Conclusion 98
Chapitre 2  : Rencontres du stoïcisme et de la sensibilité protestante 101
Introduction  : La préférence stoïcienne 101
1. Les traductions de Sénèque par Duplessis-Mornay  : une vision religieuse 104
L'esprit des traductions des Lettres de Sénèque  : la
loi du destin et les indifférents 104
Traduction d'extraits de traités  : une définition de
la vie humaine 106
986
Se déprendre de la vie terrestre 106
Se consoler et résister 109
II. L'Excellent Discours de Duplessis-Mornay  : de la
rhétorique de Sénèque à la vision du protestant 112
Approfondissement du mal humain 114
La démarcation éthique et religieuse 117
III. La conciliation du stoïcisme et du christianisme  : La
Vérité de la religion chrétienne de Duplessis-Mornay 120
l.. Le stoïcisme au service de la théologie chrétienne 121
Débarrasser le stoïcisme de son matérialisme 121 Le stoïcisme et les preuves de l'existence de
Dieu 123
Le stoïcisme au service de la providence 126
L' immortalité de l'âme et ses enjeux 129
2. Les points de rupture entre stoïciens et
chrétiens  : le souverain bien 132
Conclusion 134
IV. La «  vertu morale  » stoïcienne et l'éthique protestante
de résistance 136
Sustine stoïcien 137
Les limites du «  sustine  ». L« < abstine  » 140
3. Le stoïcisme moral héroïque 144
Du courage physique à la grandeur morale 144
Le suicide et les belles morts 146
La revendication de la vertu morale 147
Conclusion du deuxième chapitre  : 149
Affinités entre stoïcisme et protestantisme 149 Comparaison de L'Espine, Rivaudeau et La
Primaudaye 151
Chapitre 3  : A la recherche d'une unité philosophique 153
Introduction 153
1. Séductions de la démesure intellectuelle et morale 156 1.. Formes et fonction du radicalisme moral chez
Pibrac, de La Fresnaye, Pressac 156
987
Diversité des formes 156
Thème de la vertu 158
Thème du sage 160
La fortune de Caton 161 Conclusion  : fonctions idéologiques du
radicalisme moral 162
2. La part de la séduction stoïcienne chez Montaigne 164
Le suicide, «  une si noble action  »  ? 164
Un répertoire des courages 167
La moralisation de la vaillance 169
II. Montaigne  : divergences fondamentales avec le
stoïcisme jugé «  excessif  » 173
Montaigne anti-stoïcien dans 1« < Apologie  », II, XII 174
Sources  : Plutarque et Augustin 174
Refus de prendre au sérieux le stoïcisme 177
Contradictions des stoïciens 180
Le rôle des sens et du corps infirme la raison 182 Critique de la présomption stoïcienne  :
impossibilité de se rapprocher de Dieu 183 Conclusion  : la séparation du stoïcisme et de la
religion 187
La critique du rationalisme stoïcien dans les autres
Essais 188 Le prolongement de L'Apologie  : les artifices
des stoïciens 189 L'expérience individuelle contre le modèle
philosophique théorique 193
Utilité de l'imagination et de l'opinion 196
III. Les convergences entre les écrivains  : le sens du
raisonnable et de la «  médiocrité  » sublime 198
L Le refus du suicide stoïcien 199
2. Contre l'impassibilité 204
La nature légitime les passions 205
L'utilité des passions 207
Conclusion  : la «  modération  » néo-stoïcienne 209
988
Chapitre 4  : La naissance d'une morale politique néo- stoïcienne 215
1. L'urgence d'une philosophie morale politique 215
Point de départ et développement 215
L'usage des vertus morales en politique 217
Une coïncidence de visions et d'images 219
Les implications de la loi naturelle 221
L'humanisme moral des juristes 221
L' anti-machiavélisme 223
L'acte de naissance  : les guerres civiles 225
La nécessité d' Etat 225
II. La préparation morale de l'individu  : maîtriser le
discours intérieur 231
l . Une théorie néo-stoïcienne de la connaissance 231 La raison, unique instrument de transmission du
vrai 231
Le mécanisme de la passion  : la défaillance du
jugement 237
Définir la passion, d'après Cicéron
237
La classification et l'identification des passions 238
Renforcement des causes de la passion 242
Plusieurs sortes d'irrationalités 242
Explication chrétienne  : l'amour de soi 244
Les effets de la passion 246
Mobilité de la passion et fermeté de la raison 246
Dérèglement et rectitude 249
La maladie et la déformation 250
La raison sur le qui vive 253
Masque et vérité 254
Conclusion 255
Une morale fondée sur la vertu 255
Un langage adéquat à la vérité 257
III. Les fondements philosophiques issus de la loi naturelle  : la cité cosmique et la cité humaine 258
989
Deux vertus capitales pour la «  république  »  :
justice et prudence 259
Justice  : harmonie sociale et cosmique 259 La prudence, lien entre philosophie stoïcienne
et politique 262
Etre «  bourgeois  » du monde 267
L'accueil des forces universelles 267
L'instinct social 272
Le convenable et le sens social de l'amitié 273
IV. Application à la politique des principes de morale 275
L'éducation, enjeu du néo-stoïcisme 275
Le statut de l'éducation à l'époque 275
Importance de l'éducation du prince 277
Vertu de clémence 279
La colère, passion asociale 282
La crainte chez le prince, autre passion antisociale 286
Les rapports inter individuels 289
L'envie, l'injure, la vengeance 289
L'ambition, la gloire. La participation à la cité 292
Conclusion 298
Conclusion de la première partie 300
DEUXIÈME PARTIE  : LA DYNAMIQUE NÉO- STOÏCIENNE JUSQU'À LA CONSTANCE DE DU VAIR (1594) 303
Introduction  : guerre civile et philosophie 305 Le néo-stoïcisme  : une culture de groupe, par delà les
frontières 3 07
Le néo-stoïcisme dans la sphère du pouvoir 308
Chapitre 1  : le succès de Sénèque 311
1. L' activité éditoriale concernant le stoïcisme 311
Les éditions catholiques  : Le Fèvre, continuateur de Muret. Imiter les stoïciens 311
Les éditions protestantes  : sympathie sans compromissions idéologiques 313
990
Le travail de critique d'Henri Estienne 313 Simon Goulart éditeur  : une singulière
sympathie pour les stoïciens 315
La philosophie morale de Sénèque 316 Oscillations entre éloge et blâme dans la
présentation des oeuvres de Sénèque 317 ... et distanciation par rapport au stoïcisme dans les oeuvres auxquelles collabore Goulart. Du
Chesne et L' Espine 320
Conclusion 323
II. Attitudes de Montaigne et de Pressac à l'égard du stoïcisme
Le succès des Lettres de Sénèque chez Pressac et Montaigne 325
Gamme plus étendue d'anecdotes et de sujets sur les stoïciens 326
Continuité de la critique des stoïciens dans les Essais 328
Conclusion  : rationalité stoïcienne et réaction
augustinienne 331
Chapitre 2  : La première œuvre française néo- stoïcienne  : La Philosophie morale des stoïques de Du
Vair 333
1. Du Vair dans la culture néo-stoïcienne 333
La formation de Du Vair 333
2. Préoccupations littéraires de Du Vair 334 A la recherche d'un genre littéraire ou la
disparition des genres 334
Quel rapport avec l'antique  ? 336
A la recherche d'un style 337
Le rôle de la composition d'ensemble 338
Un écrivain pédagogue et conseiller 339
Les oscillations entre stoïcisme et spiritualité chrétienne 340
991
L'absence des stoïciens dans La Sainte
philosophie 340
La Philosophie morale des Stoïques 343 Conclusion  : pratique de la subversion des mots et des
thèmes 345
II. De la rudesse d'Épictète à l'éloquence néo-stoïcienne 346
Élégance et dépouillement de la traduction du
Manuel 346
Langue accessible, sans érudition 348
Etude de quelques éléments de la traduction 348
Commentaire  : liberté et options personnelles 350
Conclusion  : plaire et instruire 353
III. Du Manuel d'Épictète à La Philosophie morale 354
La Philosophie Morale commente ou retranscrit la
traduction du Manuel 354
Tableau des correspondances les plus évidentes 354
Commentaire  : le portrait du sage et la couleur
romaine 356
Le plan du Manuel «  mis en pièces  » dans La
Philosophie 356
Emprunts venant des Entretiens d'Épictète  : le
suicide politique 357
Emprunts éclectiques  : démonologie et conception
des passions 3 60
IV. L'éloquence néo-stoïcienne de La Philosophie morale 362
Un style efficace 362
Beauté des préceptes moraux 363
V. L'interprétation de la philosophie stoïcienne 365
Un mot clé  : la piété 365
La hiérarchie des devoirs dominée par le service de
l' Etat 367
Elan patriotique et devoirs privés 367
«  L' honnesteté publique  » 369
992
Chapitre 3  : Les ouvrages de consolation de Lipse et de
Du Vair 371
1. De l'expérience privée à la théologie 371
Lipse  : parcours personnel et projet politique 371
Justification néo-stoïcienne  : défense de la
philosophie 373
Dans la préface de la seconde édition 373
Dans les Lettres 374
Eloge des stoïciens et de Sénèque 375
Lipse, philosophe conseiller de l'Europe dans Les
Politiques 377
Le néo-stoïcisme politique français  : La Constance
et Consolation es Calamitez Publiques de Du Vair 381 Une démarche commune à Lipse et à Du Vair  : expérience tragique et volonté de
consolation 381
Biographie et témoignage 382 Personnages mis en scène  : symbole, identité,
fonction 385
L'influence du dialogue philosophique 387
Circonstances des dialogues 388
Place et fonction du dialogue 389
II. Sénèque, source des deux Constances 390
Les caractéristiques du genre ancien de la
consolation 390
Un genre noble 390
Le ton parénétique dans les Consolations 391
L'élargissement du cadre de la consolation 395
Les emprunts de Lipse à Sénèque  : idées morales et
théologiques 396
Tableau comparatif 396 Souplesse formelle et fidélité dans les
conclusions morales 406 L' orientation théologique donnée aux arguments
de Sénèque 407
993
L'originalité de Du Vair  : sources et portée
politique 410
Conclusion 414
Chapitre 4  : La valorisation néo-stoïcienne du jugement
et de la volonté. Le naturalisme néo-stoïcien 417
Introduction 417
1. Contexte de la physique stoïcienne 418
La loi universelle de nature 418
2. Nature et logique 422 Les passions et l'opinion comme grilles de
lecture sociale 423
La raison, moyen d'analyse du réel 426
Exercices pratiques intellectualistes 430
II. La nature, guide de la vie morale 435
Contre le mépris de l'homme. L'extension de la
morale de la modération 435
Le corps, instrument et expression de la vertu 435 Le bien est dans le jugement droit  : «  être et agir
selon la nature  ». La vertu de tempérance 440
La vertu de constance devant la «  commune
nécessité  » 446 Critique de la tristesse et de la notion
d« < insupportable  » 448
III. L'autonomie de la conscience morale 451
Deux images  : l'espace intérieur et le théâtre 451
Le lien entre connaissance et volonté 454
Une morale humaine autonome 455
IV. Un néo-stoïcisme sans doctrine ni transcendance. Le
«  vivre naturellement  » de Montaigne 460
Vivre selon «  sa  » nature 460
2. Sénèque  : le double niveau de lecture 462 L'efficacité de la philosophie en question  : faut-
il se préparer à mourir  ? 462
994
La finalité de la vie dans les Lettres à Lucilius
et dans les Essais 466
Chapitre 5  : La politique et la religion des néo-stoïciens 471
Introduction 471
1. La conduite politique de l'homme de bien  : ambition,
gloire, responsabilité et engagement 472
La vertu, critère de sélection sociale 472
Contre les valeurs traditionnelles de la noblesse 472
Compétence et mérite moral dans les Politiques 474
La maîtrise de la parole publique 476
Le sage et le service public 477
Se prêter et se sacrifier 477 Le patriotisme parlementaire et l'idéal du
magistrat néo-stoïcien 480
II. Les conditions d'une politique néo-stoïcienne 484
Contingence et providence  : comment justifier
l'engagement politique  ? 484
Indigence intellectuelle et civique du peuple 487
Un conservatisme politique 490
Le rôle des magistrats 492
III. La prudence néo-stoïcienne, troisième voie entre
idéalisme et tyrannie 493
Une notion qui donne à l'homme les moyens d'agir 493
Lipse et la tradition de la prudence politique 494
Comment se démarquer de Machiavel  ? 497
Rupture avec le néo-stoïcisme héroïque 498
Se saisir de l'occasion 500
Les moyens de bien gouverner en vue du bien
public  : être vertueux ou garder le pouvoir  ? 504 Simplification des questions politiques et
centralisme monarchique 504
Les nuances de la dissimulation du prince 507 Les Politiques  : machiavélisme déguisé ou néo-
stoïcisme  ? 509
995
Le néo-stoïcisme français  : contre l'immora-
lisme politique 513
Conclusion 518 L' évolution des idées néo-stoïciennes  : pragma-
tisme et opportunité 518
Henri IV, prince néo-stoïcien 519
IV. Nature et place de la religion néo-stoïcienne 521
Nouvelle théologie  : l'homme libre dans «  une
servitude nécessaire  » 521
De la notion d'opinion à la métaphysique Obéissance à la loi de mutation des formes de
vie et au destin 523
Obéissance à Dieu, justicier et innocent du mal 526
L'usage du destin chez Du Vair 530
Conclusion 534
L'intégration de la religion dans la réflexion
politique 538 La religion, ciment social et refus de la
tolérance 538
Priorité de la paix politique ; Thou, les Hotman 540
La piété philosophique néo-stoïcienne 543
Ancrage dans le stoïcisme 543
Culte intérieur et rejet du contrôle des religieux 544
Primauté des actes de charité 546
Retour à une religion plus pure 547
4. Une nouvelle étape  : connaître Dieu 550 La raison humaine assure le lien entre Dieu et
l'homme 550
Accents panthéistes chez Du Vair 551
La figure du juste, chez Du Vair  : Job et Caton 553 Conclusion  : formes et fonction de la théologie néo-
stoïcienne 555
Conclusion de la deuxième partie 558
996
TROISIÈME PARTIE  : RUPTURES OU APPROFON- DISSEMENTS DU STOÏCISME AU XVIIe SIÈCLE, JUSQU'EN 1642 563
Chapitre 1  : L'héritage de l'idéal politique néo-stoïcien 565
Introduction  : l'âge d'or des éditions stoïciennes 565
1. La continuité néo-stoïcienne chez Charron et les
auteurs des Institutions de princes 572
1. La vogue des traités d'éducation, d'Héroard, de
Théveneau 572
2. Le néo-stoïcisme politique de Charron 576 La Sagesse d'après l'Epître et les Préfaces  : de
la théologie à la philosophie morale et civile 577 Le frontispice de La Sagesse  : la raison
«  droite  » 581
II. Une monarchie néo-stoïcienne  : la politique de la
raison 585
l.. Le souverain est un élément stabilisateur 586
Entre Dieu et les hommes 586
Le roi, guide moral et principe de vie 591
2. Le métier de roi  : les limitations du pouvoir 593
Les conditions requises  : les vertus 593
La responsabilité morale du roi dans la tyrannie 598
3. Les moyens de bien gouverner  : savoir saisir
l' opportunité 600
4. La connexion des «  vertus principesques  » et de
l'utile 603
L'exercice de la justice et ses difficultés 603
La vaillance du roi. La massue d'Hercule 609
5. L'éducation du prince 613
6. Autre Institution  : le Poème de des Yveteaux 619
III. Les vertus du serviteur de l'Etat  : Charron et Hotman-
Villiers 621
Conclusion 624
997
Chapitre 2  : Le néo-stoïcisme chez les protestants  : rejets
et emprunts 627
1. Les Tragiques  : le rejet de la prudence politique néo-
stoïcienne 627
La réaction à la politique d'Henri IV 628
Thèmes politiques communs aux Tragiques et au
néo-stoïcisme 630 La figure du tyran  : psychologie, mobiles et
action politique 630 Traitement personnel de l'opposition entre tyran
et bon prince 634
Refus de la prudence politique néo-stoïcienne et
retour au stoïcisme héroïque 644 Les discours de Fortune et de Vertu  : les
sources 644
Discours de Fortune  : la défaite stoïcienne 648
Discours de Vertu  : le climat de La Pharsale 650
Conclusion 661
II. La mort dans les discours des martyrs  : le néo-
stoïcisme subverti 663
..........................................
Les thèmes de consolation 664
L'épreuve de la mort  : la constance et l'art de
mourir 671
Distanciation et rire de mépris 671 De la conscience stoïcienne à la conscience
religieuse 671
Conclusion 679
III. Simon Goulart  : refus de l'illusion stoïcienne 680
Érudition et sympathie pour la sagesse stoïcienne 680
Une monumentale édition des stoïciens 680 Le Sage Vieillard  : un art de vivre mi-
philosophique, mi-chrétien 683
Le coeur et la raison  : comment aimer et censurer le
stoïcisme  ? 686
Conclusion 688
998
Chapitre 3  : Le néo-stoïcisme dans la tourmente idéologique. La sagesse souriante de l'élite chez Charron, Lipse, Scioppius et Le Vayer 691
Introduction 691
1. De la liberté de juger au libre examen 696
Les méthodes et pratiques de pensée  : éclectisme et
choix des sources contemporaines 696
Le perfectionnement de l'outil de raison  : les liens
avec le scepticisme 696
L'école sceptique chez Lipse 696
L'école sceptique chez Pierre Charron 705
Scepticisme et dogmatisme 706 L'usage du scepticisme chez Charron  : contre
les passions et l'opinion 707
La lecture sceptique des stoïciens de Le Vayer 712
Une vertu à dimension humaine  : les cyniques, les épicuriens 716
II. Morale composite et sagesse sans doctrine 719
P. Charron  : tranquillité chrétienne ou philoso-
phique  ? 719
Chez Lipse  : une démarcation qui profite au
christianisme 722
La Mothe Le Vayer  : l'ataraxie 723
4. «  Preud'homie  » et piété 725 Le scepticisme et le christianisme  : une ataraxie
catholique 733
III. L'aspiration à l'intelligence qui distingue du vulgaire 738
De l'engagement du sage au rejet de la politique 738
La distinction morale et intellectuelle de
l'élite  : l'usage des paradoxes et des indifférents 742
La griserie de la supériorité intellectuelle 747
IV. L'équilibre entre vie sociale et vie intérieure 751
1. Le sage «  est universel, ouvert, prêt à tout  » 751
L' indifférence à la mort 751
999
2. Vivre parmi les autres et vivre pour soi 761 De la prudence stoïcienne au «  bon goust  »
mondain. Le repli sur soi 761 La tranquillité de l'âme  : mouvement d'expan-
sion 768
Conclusion 772
Chapitre 4  : L'approfondissement du stoïcisme et ses conséquences. Lipse et les érudits 777
Introduction 777
1. Les enjeux de la polémique stoïcienne 783
Controverses et polémiques  : des protestants aux
jansénistes 783
La méthode  : érudition et contraintes religieuses 786
La part de l'information érudite 786
L'utilisation des stoïciens et des théologiens 787
Limites de pertinence du discours néo-stoïcien 795
II. Complète réhabilitation des moeurs et de la logique des stoïciens 800
La défense des mœurs des stoïciens  : civilité et
civisme 800
2. L'utilité logique et morale du stoïcisme 806 La méthode stoïcienne, d'après Lipse et
Scioppius 806 L'érudition au service de la vérité  : de Casaubon, éditeur de Perse à Saumaise, éditeur
de Tertullien 810
Comment vivre le stoïcisme  ? Méthode de lecture
des stoïciens 812
Adhésion personnelle et expression de soi 813 Les effets psychologiques et moraux de la
lecture des stoïciens 817 Lecture d'Épictète chez Lipse, Goulu et
Heinius. Nouveaux stoïciens 822
De l'admiration à la dévotion  : les écrits 826
Un nouveau code d'excellence 826
1000
La christianisation des stoïciens ou reconnaissance des païens  ? 828 5. De l'admiration à la dévotion  : du texte à la
représentation visuelle 830
Frontispices d'ouvrages stoïciens 830
Peinture  : Vœnius, Rubens, Janssens 832
Conclusion  : la question de l'orgueil du sage 835
III. L'explication théorique que donne du monde et de
l'homme le néo-stoïcisme 839
1. Christianisation de la définition du Dieu stoïcien 839 Le mal et la matière pris en compte. Distinction
de la nature et de Dieu 839 L'utilisation des métaphores du feu et de
l'expansion de Dieu 842
La question de la divinité de l'âme et du sage 846
La philosophie est acte religieux  : aller du savoir à
Dieu 852
Autour de Lipse 857
Conclusion 858
Chapitre 5  : Continuité et nouveauté du stoïcisme au xviie siècle jusqu'en 1642 861
1. Continuité dans les valeurs et les méthodes 863
Les valeurs politiques sous Louis XIII et
Richelieu ; la loi de nature 863 La littérature politique de transition  :
Théveneau, Montchrestien, B audoin 863 Les fluctuations des politiques doctes  : Balzac,
Le Vayer 867
Les idées politiques de Grotius et de Saumaise 874
La méthode critique dans l'érudition, l'histoire et les belles-lettres 878
II. Nouvelles applications des idées stoïciennes 880
Saumaise et le réalisme militant 880
Un précédent illustre  : Grotius 882
Défense de l'usure 884
1001
Utilisation du stoïcisme dans La Vertu des payens de Le Vayer 888
Morale stoïcienne dans l'érudition mondaine 895 Le Vayer, moraliste et mondain  : la sagesse de Sénèque 895
Poussin, Gomberville, Balzac, Chapelain  : de la
raison à la sensibilité 899
Conclusion  : vers J. Meslier 904
CONCLUSION GÉNÉRALE 907
BIBLIOGRAPHIE 919
1. Textes anciens, éditions modernes 919
Auteurs non chrétiens. Langue grecque 919
Auteurs non chrétiens. Langue latine 920
Principaux auteurs chrétiens 923
II. Textes des XVI et XVIIe siècles 925
Auteurs stoïciens, éditions, annotations et
traductions 925
Recueils de morale, de citations 929
Textes d'auteurs des XVIe et XVIIe siècles 931
III. Ouvrages généraux 946
Instruments de travail, méthodologie, divers 946
Ouvrages religieux 947
Histoire, histoire des idées 948
OEuvres artistiques, études sur l'art 953
IV. Ouvrages d'étude littéraire 954
Sur les œuvres des XVIe et XVIIe siècles 954
Sur le stoïcisme 961
sur le stoïcisme ancien 961
sur le stoïcisme des XVIe et XVIIe siècles 965
INDEX 969
1. Index des auteurs anciens 969
Stoïciens anciens 969
1002
Auteurs anciens 969
Auteurs chrétiens 972
Index des personnages anciens 970
Index des auteurs des XVI et XVIIe siècles 973
Index d'auteurs modernes 980
Index des notions remarquables 982
Index des œuvres des XVIe et XVIIe siècles sur le stoïcisme 984
TABLE DES MATIÈRES 989