Abstract: En mai 1829 paraît L’Âne mort et la femme guillotinée. D’abord publié sans nom d’auteur, cette « petite drôlerie littéraire » est une histoire étrange, qui imite les procédés du romantisme frénétique tout en les critiquant. Pastiche réussi du frénétisme, parodie du Dernier Jour d’un condamné ou roman sérieux ? Au-delà des étiquettes et des classifications, le premier récit de Jules Janin écrit sous l’influence de Sterne est peut-être l’une des réussites de l’antiroman à l’ère romantique.