Résumé : Cet article s’interroge sur les conditions minimales d’existence d’un genre romanesque à partir du « roman aérostatique », développé par Léo Dex vers 1900. Le noyau thématique de ce sous-genre exerce sur l’écriture des contraintes morphologiques fortes qui lui assignent un périmètre nettement circonscrit. Cependant les progrès techniques condamnent le roman aérostatique à une existence éphémère et la variété des modalités de représentation de l’aventure fait vaciller les frontières du genre.