Abstract: L’ambition de cet article est de resituer l’élaboration du cogito tacite merleau-pontien dans une critique du cogito parlé, c’est-à-dire fixé par le langage. En prenant acte de l’exigence performative du cogito cartésien, deux directions se dessinent : soit le sujet cartésien supporte la double perspective husserlienne, à la fois sujet mondain et ego pur, soit nous devons mettre à l’épreuve ce réquisit au plus près de l’existence incarnée, et questionner la possibilité d’un cogito silencieux.