L’armée française et les putschs algérois de mai 1958 et avril 1961Entre instrument de la Ve République et gardien autoproclamé de « l’ordre constitutionnel républicain »
Résumé : Le pouvoir modérateur exercé, de facto, par l’armée française, à l’occasion des putschs algérois de mai 1958 et d’avril 1961, en a fait à la fois un instrument de la ve République et le gardien autoproclamé de la Constitution de 1958. L’armée fut ainsi qualifiée, entre 1958 et 1962, de défenderesse des « intérêts supérieurs de la France », de garante de « l’ordre constitutionnel républicain » ou encore de « gardienne de la liberté et du territoire national ».