Forces militaires et liberté d’expression sous la Troisième RépubliqueLa surprotection d’une armée obéissante au nom de la garantie des Institutions républicaines
Résumé : La iiie République n’a jamais caché sa méfiance à l’égard de l’armée, suspectée de velléités monarchistes, ce qui explique son choix de limiter les droits politiques et certaines libertés des militaires. Pour des motifs d’ordre public et, soi-disant, de garantie des institutions républicaines, les Républicains vont maintenir dans la loi sur la presse du 29 Juillet 1881 le délit de provocation des militaires à la désobéissance, très discutable pour un régime qui se veut démocratique et libéral.