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Classiques Garnier

Établissement du texte

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Les Fleurs du Mal
  • Pages : XXV à XXVII
  • Réimpression de l’édition de : 1998
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 453
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3633 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Poésie
  • EAN : 9782812414916
  • ISBN : 978-2-8124-1491-6
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1491-6.p.0031
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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ÉTABLISSEMENT DU TEXTE



Poux l'établissement du texte des Fleurs du Mal, trois éditions entrent en ligne de compte.
z. Les Fleurs du Mal par Charles Baudelaire, Paris,

Poulet-Malassis et de Broise, libraires-éditeurs, ¢, rue de
Buci, z 8J7.
z. Les Fleurs du Mal par Charles Baudelaire. Seconde édition augmentée de trente-cinq poèmes nouveaux et ornée d'un portrait de l'auteur dessiné et gravé par Bracquemond, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, éditeurs, 97, rue de Kichelieu
et passage Morès, j6, z86z.
j. Bibliothèque contemporaine —Charles Baudelaire. CEu- vres complètes, I, Les Fleurs du Mal, édition définitive précédée d'une notice par Théophile Gautier, et ornée d'un beau portrait gravé .rur acier. Paris, Michel Léi}' frères, éditeurs, rue Vivienne, z bis, et boulevard de.r Italiens, r J, à la Librairie nouvelle, r 868.
Outre ce.r éditions, nous disposons des ressources suivantes

z. Les Épaves de Charles Baudelaire avec une eau forte
frontispice de Félicien Kops, Amsterdam, à l'Enseigne du Coq (en réalité Bruxelles, chef Poulet-Malassis), MDCCCLXVI.
z. Nouvelles Fleurs du Mal, quine pièces dans la J e livraison du Parnasse contemporain (jz mars z866) et une pièce dans la livraison du jo~uin suivant.
j. Complément aux Fleurs du Mal de Charles Baudelaire,
32 (Édition Michel Lévy, zBGy) Bruxelles, chef tour les libraires, z86y. (S'ur cette plaquette, où apparaissent quelques variantes, voir les notes de J. Crépet, Bulletin du Bibliophile, z f février zy j¢ et août-septembre z9 j~) .
¢. Un nomhre important de pièces avaient paru dans des journaux ou revues avant leur publication en volume.
f. I_es manuscrits autographes de plusieurs pièces, ou des épreuves portant des corrections de la main de Baudelaire, ont été retrouvés et collationnés par le hèle des érudits.
Les problèmes que pose une édition des Fleurs du Mal autorisent plusieurs solutions. On s'est tenu, pour le présent volume, aux principes suivants.
On a reproduit la seconde édition (z86z), la dernière qui ait été établie sous le contrôle de Baudelaire.
Pour éviter tout ce qui pourrait aboutir à une édition composite, on s'est interdit de rétablir à la place qu'elles occupaient en z8p~ les pièces condamnées par le tribunal, et de mettre dans le texte certaines corrections qui figurent dans l'édition de r 868 et peuvent être raisonnablement considérées comme authen- tiques. On a maintenu ces variantes dans les Notes critiques.
A la suite des Fleurs du Mal reproduites dans la disposition et dans le texte de z BGz, on a placé les pièces suivantes
z~ les pièces condamnées par le tribunal en z8f~ et par conséquent supprimées en z 86r.
z~ les Nouvelles Fleurs du Mal publiées en mars r866 (quine pièces) et juin z866 (une pièce) dans le Parnasse contemporain. Ainsi qu'il a été dit plus haut, Baudelaire avait autorisé Catulle Mendès à mettre ce titre de Nouvelles Fleurs du Mal. Ces seine pièces ont été reproduites dans l'or- dre qu'elles occupaient dans le Parnasse.
j~ dix pièces tirées des Épaves de février r 866. Les Épaves comprenaient vingt-trois poèmes. Sept d'entre eux avaient paru dans la première édition des Fleurs du Mal. A la même époque que les Épaves, six autres paraissaient
33 dans les Nouvelles Fleurs du Mal. On a groupé les dix qui ne figurent ni dans l'une ni dans l'autre de ces publications. Il est
bien évident que la présence d'une pièce dans ce volume n'autorise
pas à la considérer comme une des Fleurs du Mal. L'avertisse- ment de l'Éditeur est formel : « Ce recueil est composé de morceaux poétiques pour la plupart condamnés ou inédits, auxquels M. Charles Baudelaire n'a pas cru devoir faire place dans l'édition définitive des Fleurs du Mal.
¢~ quatre pièces de l'édition de 1868, qui ne se lisent ni dans les deux éditàons précédentes ni dans Les Épaves.
Un deuxième appendice réunit des piéces composées par Baudelaire, mais non publiées par lui. Elles ont été publiées par ses arnàs, ou retrouvées manuscrites et publiées par les collectionneurs et les érudits. Elles sont pour la plupart sans aucun rapport avec les Fleurs du Mal. Quelques-uns pourtant de ces vers étaient destinés à entrer dans le volume et foreraient, pour l'artiste, des ébauches à utiliser.
On s'est naturellement interdit de ~~eettre dans la présente édition toute pièce écrite en collaboration, et les vers trop nom- breux que les critiques ont été conduits à attribuer au poète. Ce n'est pas que ces attributions ne soient, en certains cas, d'une forte probabilité. Mais il convàent de ne pas confondre les ouvres de critique, où l'hypothèse est un procédé légitime et fécond, avec les exigences d'une édition ozr seul ce qui est certain et positivement attesté a le droit de se voir admis.