Résumé : Les manipulations monétaires de Philippe IV dégradèrent l’autorité de la parole royale. La promesse du roi, protecteur de l’ordre social, pouvait devenir le mensonge d’une tyrannie d’exercice. En promouvant la confusion entre la désobéissance à la loi du prince et le crime du faux monnayage, la législation et la propagande royales défendirent la souveraineté monétaire de la couronne. L’exercice de cette dernière impliqua donc des rapports ambigus entre le roi, la justice et la société.