Résumé : La littérature des xiie et xiiie siècles abonde en scènes judiciaires où le tort l’emporte sur le droit grâce à de faux témoignages et des preuves truquées. Ces manipulations impliquent un questionnement éthique en lien avec les exigences de la morale chrétienne et les évolutions de la justice. La mise en garde contre les apparences et le manque de fiabilité du langage mettent ainsi en évidence la faillibilité de la justice humaine : seul Dieu garantit le vrai, le droit, le juste et le bon.