Remarques
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Les Émotions imaginaires. Une esthétique des séries télé
- Pages : 23 à 24
- Collection : Perspectives comparatistes, n° 90
- Série : Inter-médias, n° 3
- Thème CLIL : 4028 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes de littérature comparée
- EAN : 9782406086420
- ISBN : 978-2-406-08642-0
- ISSN : 2261-5709
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-08642-0.p.0023
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 10/02/2020
- Langue : Français
Remarques
Nous n’ignorons pas les différences d’ordre culturel et économique qui distinguent les fictions télévisuelles plurielles françaises et anglo-saxonnes, ni le fait que ces dernières ont connu, au cours de leur histoire, ce que certains1 considèrent comme trois « âges d’or » correspondant aux trois grandes phases de l’évolution de la forme fictionnelle sérielle (1955-1980 ; 1980-1997 ; 1997 +).
Nous n’ignorons pas non plus les réflexions sur les notions de « quality TV » et de « mature audience » récemment développées dans la littérature théorique anglo-saxonne et proposant une approche évaluative des fictions plurielles en les distinguant en fonction de leur degré d’inventivité et d’innovation narrative et/ou symbolique. Toutefois, nous nous autoriserons à puiser les exemples susceptibles d’illustrer nos propos parmi l’ensemble des fictions plurielles diffusées sur les chaînes françaises depuis qu’elles y ont fait leur apparition dans les années 1950.
Ce parti pris, qui pourrait être interprété comme un manque de rigueur méthodologique, est en partie justifié par le fait que les fictions plurielles de la télévision sont des « produits de stock » susceptibles non seulement d’être édités ou partagés sur les réseaux d’échange de fichiers numériques, mais aussi de connaître de nombreuses diffusions et rediffusions sur différentes chaînes où cohabitent des productions d’origines et d’époques diverses. Le choix des fictions évoquées dans les lignes qui suivent se fera donc principalement en fonction de leur pertinence « conjoncturelle » à illustrer les différentes étapes de notre réflexion.
D’autre part, même si nous ferons parfois référence à certains épisodes ou occurrences particuliers, chaque fiction citée sera néanmoins 24systématiquement appréhendée comme une totalité englobante, un tout signifiant dont nous préciserons le titre original, ainsi que la période2 et la chaîne de première diffusion3.
1 Voir notamment Robert J. Thompson, Television’s Second Golden Age : From Hill Street Blues to ER, New York, Continuum, 1996.
2 Pour les fictions plurielles encore en production au moment de la rédaction de cet ouvrage, nous nous contenterons d’indiquer l’année du début de leur première diffusion suivi du signe +.
3 Pour les fictions étrangères, nous préciserons également leur titre français ainsi que l’année et la chaîne de leur première diffusion en France.