Résumé : L’enlèvement d’Aldo Moro au printemps 1978 ouvre en Italie une période d’incertitude. Les lettres envoyées au président de la République permettent d’entrouvrir une fenêtre sur la manière dont les citoyens ont pu s’impliquer dans cet épisode dramatique. Elles démontrent une variété de stratégies rhétoriques pour s’adresser le plus efficacement possible au chef de l’État, laissant entrevoir une parole singulière et touchante qui tranche avec les représentations publiques de l’Affaire Moro.