Résumé : Le parti protestant eut à cœur, à partir de 1598, de donner à son institution politique centrale, l’assemblée générale, les moyens de surveiller et contrôler les nobles de province qui assuraient en son nom et en celui du roi un gouvernement militaire sur une place forte. Ce contrôle visait à garantir l’unité du parti pour lui conserver son potentiel militaire et faire perdurer une pression sur les catholiques du royaume tout autant que sur le roi.