Résumé : Caricaturiste reconnu, proche des milieux anarchistes, Henri Jossot (1866-1951) annonce en 1913, dans un quotidien de Tunis, sa conversion à l’islam. Il exprime ainsi son refus d’un matérialisme bourgeois et d’une bonne conscience colonisatrice. L’article revient sur le sens de cette conversion, trop vite qualifiée de « conversion d’artiste », et son impact sur l’œuvre de Jossot comme peintre.