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Classiques Garnier

Table des matières

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Les Contes et nouvelles en vers de La Fontaine. Licence et mondanité
  • Pages : 493 à 498
  • Collection : Lire le xviie siècle, n° 37
  • Série : Voix poétiques, n° 4
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812451362
  • ISBN : 978-2-8124-5136-2
  • ISSN : 2257-915X
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-5136-2.p.0493
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 19/05/2016
  • Langue : Français
493

Table des matières

PRÉFACE    7

INTRODUCTION

« Au-dedans » et « au-dehors »   25

« Lusage que vous avez du monde »   35

Connivence textuelle   37

Entre-soi   38

PREMIÈRE PARTIE

POÉTIQUE DE LA LICENCE

LICENCE ET LICENCIEUX

Une ambivalence sémantique   45

Une permission   45

Une transgression   47

Licence et libertinage   51

Degrés décart   55

LICENCE ET LITTÉRATURE   59

Licences poétiques   59

Un « vice » autorisé   59

Quelques dérogations   63

La licence des poètes   68

Une inexactitude linguistique   68

Des arrangements avec la vérité   70

494

La littérature licencieuse    73

La licence : quand dire, cest faire    73

La censure du licencieux    75

LICENCE ET CLASSICISME    81

Licence et règle, du côté de la création    81

À la marge des règles    83

Le génie de la licence    87

Pécher « avec art contre lArt même »    89

Un « juste tempérament »    91

Licence et règle, du côté de la réception    93

La légitimité du public : raison ou plaisir ?    93

Bienséance : absolue ou relative ?    98

Licence et genres   102

LE CONTE, UNE LICENCE BIENSÉANTE   107

La bienséance selon La Fontaine   108

Les corps du conte   113

LE MONDE DE LA FONTAINE   117

Une mondanité licencieuse   119

Méfiance politique   120

Souvenir de la Fronde et de Fouquet   120

Vie publique, vie privée   122

Une société érotisée   124

Les Mancini ou la « licence italienne »   124

Lirrégulière Madame de La Sablière   128

Nouvelle génération licencieuse   130

Madame Ulrich et les dHervart   132

La gaieté mondaine   136

Une œuvre, deux publics   136

La gaieté : un marqueur social et littéraire   139

Le passage de la gaieté   143

495

Entre-soi et prohibition   148

Une communauté   148

Les raisons de linterdiction des Nouveaux contes   150

CONCLUSION : UN CLASSICISME INFORMEL ?   155

DEUXIÈME PARTIE

LES LICENCES TEXTUELLES

LINCONSTANCE GÉNÉRIQUE   169

Contes et/ou nouvelles. Un premier brouillage   170

Seuils ambigus : préfaces et titres   171

Un régime de lecture : la brièveté   173

Des faits récents et authentiques ?   176

Une vraisemblance impertinente   180

Genres et stratégies   183

Parasitage générique   186

Spiritualité charnelle : épigramme et bon mot   187

Le bon mot ou la délicatesse sensuelle   187

Lépigramme ou la pointe sexuelle   190

Ironie générique : la nouvelle galante   194

« Notre amant et la fée » : le merveilleux licencieux   201

« Conter la fable » : à la croisée des genres   209

Un conte : une fable « sans âme » ?   210

« Mainte bestiole » dans les Contes   214

Des fables licencieuses   217

(Im)moralités des contes   221

LE TOUR DU CONTE   231

Le « tour de vers »   232

La liberté des vers mêlés   234

Lirrégularité dans la régularité   238

Les détours de la langue   245

Un naturel licencieux   245

496

Linflexion théorique   246

Linclination naturelle   247

Lincarnation de la langue   250

Anachronismes : érotisme et politique   253

Le désir esthétique et amoureux   255

UNE SCÉNOGRAPHIE LICENCIEUSE   261

Connivence énonciative   262

Les plis du texte ou les métaphores sexuelles   263

Du voile au filtre   263

Un supplément de sens   269

Énonciation énigmatique   273

Un silence éloquent   277

Une sociabilité érotique   285

Le corps du narrateur :
performances sexuelle et textuelle   285

Corporéité licencieuse   285

Le pouvoir érotique du texte   291

Désir du texte   294

Le corps du lecteur : un art de lire et daimer   297

Rapprochements    297

Mise en abyme érotique   298

Une nouvelle expérience de lecture   302

CONCLUSION : UN CLASSICISME LIBRE ET ENJOUÉ   307

TROISIÈME PARTIE

LE LOISIR ÉROTIQUE

AMANTS, OISIFS AMANTS   321

Le temps daimer   321

Les officia ou la vie des maris   322

« Le mari fait seul le voyage »   322

Jeûne sexuel   325

497

Lotium ou la vie des amants   327

Les amours nocturnes    327

Échappées   332

Espaces de loisir   335

Le loisir en commun : une cérémonie   339

Sociologie amoureuse   343

Deux visions de lamour   343

La bourgeoisie ou lanti-érotisme   343

Laristocratie en quête daventures   347

Lutte des classes   349

Grisette contre dame de haut parage   350

Roi contre valet   354

AIMER À LOISIR

Une économie des plaisirs   359

Échange conjugal, échange adultère   360

Lamour contractuel   361

Noce et négoce   361

De lenvie à la contrainte   366

Lamour libre   369

Liaison sans fil   370

La licence institutionnalisée   372

Un plaisir improductif   377

Le don de soi   382

Ladultère : un monde sans dette   387

La concurrence érotique   391

Le monopole conjugal   392

Surveiller et sunir   393

Un loisir dégénéré   395

Le trafic adultère   399

Un usage licencieux du devoir conjugal   400

Lamant parasite   405

Manipulations : le plaisir de la fiction   408

LÉCOLE DU LOISIR   417

Une sagesse ambivalente   418

498

Le plaisir pur   419

Une panacée   419

Retour à la nature ?   422

Le loisir inquiet   426

La fin du loisir : la vieillesse   427

Lambivalence de la diversité   429

La peur du loisir amoureux   433

Linitiation sexuelle ou la volonté de savoir   437

Présexualité : à laube du langage   438

Le dépucelage ou ce que parler veut dire   442

Une herméneutique du corps   443

Un corps et un esprit   445

Une langue sexuelle   447

Une communauté linguistique   449

CONCLUSION : DÉPENSE DES CORPS, DÉPENSE DE LÉCRITURE   455

CONCLUSION GÉNÉRALE

À la frontière du permis comme du défendu   457

BIBLIOGRAPHIE   469

INDEX   491