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Classiques Garnier

Table des contes contenus au present volume

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Les Contes et Discours d’Eutrapel
  • Pages : 121 à 126
  • Collection : Textes de la Renaissance, n° 225
  • Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
  • EAN : 9782406097693
  • ISBN : 978-2-406-09769-3
  • ISSN : 2105-2360
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09769-3.p.0121
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 30/12/2019
  • Langue : Français
121

LES CONTES ET DISCOURS DEUTRApel

Reveus et augmentez,
Par le feu Seigneur de la Herissaye :
Gentil-homme Breton.

122123

Ridentem quid uetat dicere uerum ?

Le ris nempesche pas quon ne die verité1.

HORATIUS.

Omne tulit punctum qui miscuit utile dulci.

Qui profite et qui plaist a gagné tout lhonneur2.

A RENNES,

Pour Noël Glamet3, de Quinpercorentin.

1586.

124125

TABLE DES CONTES

contenus au present volume

1 De la Justice   fueill. 1

2 Nentreprendre trop haut, et hanter peu les grands.     16.a

3 De ceux qui prennent en refusant.     18.b

4 Que les fautes sentresuivent.     24.b

5 De la Goutte.     28.a

6 Laccord entre deux Gentils-hommes.     32.b

7 Jugemens et suites de procès.     36.b

8 Des Pages et un Capitaine.     40.a

9 Que les Juges doivent rendre justice sur les lieux.     44.a

10 Des bons larrecins.     48.b

11 Debats et accords entre plusieurs honnestes gens.     52.b

12 Ingenieuse couverture dadultere.     62.a

13 De lEscholier qui parla Latin à la chasse.     66.b

14 Dun qui se sauva des Sergens.     70.b

15 De lamour de soy-mesme.     72.b

16 Dun fils qui trompa lavarice de son pere.     77.b

17 Les bonnes mines durent quelque peu, mais en fin sont decouvertes.     83.b

18 Eutrapel et un Vielleur.     93.a

19 Musique dEutrapel.      97.a

20 De trois garses.   108.a

21 Remonstrances dun Juge à un meurdrier.    115.b

22 Du temps present et passé.   121.b

23 Dun gabeleur qui fut pendu.   126.a

24 Dun Apothicaire dAngers.    129.a

25 Des Escholiers et des Messiers.   132.b

26 Disputes entre Lupolde et Eutrapel.   139.b

27 Gros debat entre Lupolde et Eutrapel.    149.a

126

28 De la Verole.    155.a

29 Propos de marier Eutrapel.    158.a

30 Suite du mariage.   164.a

31 Du Gentil-homme qui fit un bon tour au marchand, et de lamoureux qui trompa son compaignon.    173a

32 Tel refuse, qui après muse : et des hommes bien vieils.   180.b

33 De la moquerie.   188.a

34 Epistre de Polygame, à un Gentil-homme, contre les Athées, et ceux qui vivent sans Dieu.   200.b

35 La retraite dEutrapel.    216.a

1 Les Contes et Discours dEutrapel se placent, par une double citation, sous légide dHorace ; ce premier vers, tiré des Satires, I, 1, 24 (« Ridentem dicere verum quid vetat ? »), figure sous la plume dÉrasme dans la célèbre lettre à Martin Dorpius de mai 1515, Ep. 337, Desiderius Erasmus, Opus Epistolarum. Denuo recognitum et auctum per P. S. Allen, Oxonii, 1910 ; Œuvres choisies, éd. J. Chomarat, p. 286 : « et Horace estime quun avertissement humoristique nest pas moins profitable quun sérieux : “Dire le vrai en souriant, pourquoi non ?” fait-il. Cela était parfaitement connu aussi jadis des grands sages qui ont préféré proposer les règles de vie les plus salutaires par des apologues apparemment risibles et puérils parce que la vérité, par elle-même un peu austère, pénètre plus facilement dans lesprit des mortels si lattrait du plaisir la met en valeur. » – Pierre Viret, le Réformateur de Lausanne, la convoque également dans la longue introduction quil a rédigée en 1544 pour ses Disputations chrestiennes, où il justifie le droit du rire ; il a intitulé une de ses sections « les manieres de parler joyeuses en la saincte Escripture ». Voir M. Screech, Le Rire au pied de la croix. De la Bible à Rabelais, trad. P.-E. Dauzat, Paris, Bayard, 2002, p. 87-88 et sur Érasme, p. 182.

2 Ce vers dHorace (Art poétique ou Épître aux Pisons, v. 343) est repris partout au xvie siècle ; par exemple, chez G. Bouchet : « Valoit-il pas mieux en ces Serées et convives faire un entremets de choses utiles et profitables, avec un saulce de propos joyeux et recreatifs, que durant le banquet avoir un cruel spectacle de gladiateurs, que de leur sang et de leur cervelle gastoient les habillemens, tachoient les nappes, polluoient les viandes, et remplissoient les coupes ? Ne dit pas le Poëte : “Celuy qui le profit et le plaisir assemble, / Meslangeant dextrement les deux en ses escrits, / Enseigne et resjouit des lisans les esprits, / Gaigne le prix dhonneur de tous poincts, ce me semble” », Second Livre, 22e Serée, « Des Femmes grosses denfans », éd. Roybet, p. 277-278. – Sur la reprise de la prescription au xviie siècle, voir D. Bertrand, Dire le rire à lâge classique, p. 138-144. – Les deux citations horatiennes justifient le choix du titre, la douceur des contes venant se mêler à lutilité des discours. Le sonnet final dû à Pibareil reprend cette idée en qualifiant les discours dEutrapel de « doctes-dous ».

3 Pour lidentité réelle de limprimeur-libraire, voir nos remarques sur les éditions anciennes des Contes et Discours dEutrapel. Il sagit, pour plusieurs dentre elles, de limprimeur parisien Jean Richer qui publie, entre 1583 et 1587, des ouvrages bigarrés et facétieux : les Bigarrures du Seigneur des Accords dEtienne Tabourot, les Matinées, puis les Aprèsdisnées de Cholières, les Touches dEtienne Tabourot des Accords, ainsi que les Essais de Montaigne.