Abstract: L’article étudie le portrait brossé par Matteo Villani de Cia Ordelaffi en tant que mulier virilis et le compare à d’autres sources de l’époque, afin d’en montrer l’originalité dans le panorama historique contemporain. En outre, il montre que la description de Villani pourrait avoir été influencée par le De mulieribus claris de Boccace, en mettant ainsi en relief la relation entre les deux auteurs et les implications de cette relation sur le discours historiographique de Villani.