Résumé : Malgré quelques études récentes, le rapport que les cardinaux entretenaient avec leurs « uomini di casa » reste à approfondir. En effet, ces derniers étaient souvent, grâce à leurs compétences, à l’origine de choix artistiques novateurs. Ainsi, cette contribution propose une réflexion sur les mécanismes et les échanges culturels qui ont favorisé le patronage musical du cardinal Jean-Charles de Médicis, en particulier sur le rôle qu’a joué son maître de chambre, le marquis Filippo Niccolini.