Résumé : Classer pour garder. Surtout classer pour s’ouvrir, pour donner du mouvement à la langue, constamment projetée sur l’avenir. L’histoire du dictionnaire est parallèle à l’histoire des hommes et de leurs langues, à l’unisson avec l’histoire des représentations du monde. Jamais de langue séparée de la société. La fureur du classement de la langue va bien au-delà de l’attendu. On classe de tout, mais on oublie la profondeur de ce classement et de cet amour pour la liste.