Résumé : L’interférence linguistique a permis la migration de mots et d’expressions d’une langue à l’autre. Mais ces emprunts n’ont pas le même statut dans les dictionnaires. Les emprunts lexicaux et sémantiques bénéficient d’un traitement particulier et constituent souvent les entrées des dictionnaires, suivies de données précises sur leurs caractéristiques. Alors que les calques sont marginalisés dans les paragraphes. Cette situation est perceptible aussi bien dans les dictionnaires français qu’arabes.