Résumé : Abdelwahab Meddeb parle explicitement de sa « seule intention de réhabiliter un langage poétique désuet, dont les vocables renaissent à la beauté » (Phantasia, 1986). Cet article analyse l’interprétation que les mots du champ lexical de la nuit – du « silence de l’ombre profonde » – lui procurent, à partir de « ces mirages sonores », dans sa récupération du secret qu’ « aucune parole ne rapporte ».