Résumé : En France à la Renaissance, la biographie de gens qui ne sont ni rois, ni saints, ni soldats, est une nouveauté. Pour Rabelais, on commence par le moine ivrogne et lascif, reflet de ses personnages, transformé en grave médecin, en esprit encyclopédique. Pour Marguerite, on commence par l’« Esprit abstraict, ravy, et ecstatic », pour arriver à une femme sensuelle, qui ressemble aux personnages de ses nouvelles. Quel rapport entre la vie de l’auteur et ses personnages (plus ou moins) fictifs ?