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Classiques Garnier

Bibliographie

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Les Aventures de Télémaque
  • Pages : 94 à 107
  • Réimpression de l’édition de : 2009
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 575
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782812428791
  • ISBN : 978-2-8124-2879-1
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-2879-1.p.0094
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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on a peine à croire qu'il l'ait voulue, sachant bien que la division de l'Iliade en livres est postérieure à la rédaction des textes homériques et donc dépourvue d'authenticité, à telle enseigne que Virgile lui-même ne l'a pas suivie. C'est pourtant cette division en vingt-quatre livres que repro¬ duira le marquis de Fénelon dans son édition de 1717. Nous conserverons évidemment la division en dix-huit livres infiniment plus naturelle. 2. Les éditions L'on trouvera page 478 de l'ouvrage de M. Hailiant (Culture et imagination dans les œuvres de Fénelon « adusurn Delphini  », Paris, Les Belles Lettres, 1982-1983) la liste des principales éditions des Aventures de Télémaque et de leurs traductions suivant le cata¬ logue général des imprimés de la Bibliothèque nationale. Nous renvoyons aussi aux Tableaux bibliographiques du Fénelon au xvnf siècle en France (1715-1820). Son prestige, son influence d'Albert Cherel (Paris, Hachette, 1917, 8°, XIX, 694 p.) Signalons donc seulement l'édition originale, partielle (les cinq premiers livres), parue en avril 1699, sous le titre  : « Suite du quatrième livre de l'Odyssée d'Homère ou les Aventures de Télémaque fils d'Ulysse. A Paris chez la veuve de Claude Barbin au Palais sur le second perron de la Sainte Chapelle. M D C X C I X avec privilège du Roi.  » Les livres suivants, parurent sous le titre de Seconde, Troisième, Quatrième, Cinquième partie des Aventures de Télémaque fils d'Ulysse, quasi subrepticement la même année, le privilège de l'éditeur ayant été retiré. C'est le libraire Adrian Moetjens de la Haye qui le premier (en 1699) renonça à garder le livre anonyme en
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annonçant dans son avis au lecteur qu'il était de la «  savante plume  » de Monseigneur de Salignac-Fénelon. C'est également en 1699 que paraît à Bruxelles chez François Foppens une édition du Télémaque divisée pour la première fois en dix livres précédés de Sommaires — C'est à la fin du 2e volume que se trouvent les strophes intitulées la Clef du Télémaque. En 1701 le Télémaque paraît, avec nom d'auteur, accom¬ pagné d'une préface de l'abbé de Saint Rémy. Cette édi¬ tion sera la seule réimprimée du vivant de Fénelon (1705, 1706,1708, 1710, 1712, 1715)  : «  Aventures de Télémaquefils d'Ulysse ou Suite du quatrième livre de l'Odyssée d'Homère par Monseigneur François de Salignac de la Mothe Fénelon archevesque duc de Cambray, prince du Saint Empire, comte du Cambrésis, ci-devant précepteur de Messeigneurs les ducs de Bourgogne, d'Anjou et de Berry, etc... servant d'instruction à Monseigneur le duc de Bourgogne, der¬ nière édition plus ample et plus exacte que les précédentes. A la Haye chez Adrian Meetj ens marchand libraire près la Cour, à la librairie française, M D C CI avec privilège.  » Mais c'est en 1717 seulement que paraît par les soins du mar¬ quis Gabriel-Jacques de Fénelon, petit-neveu de l'archevêque, la première édition correcte et complète du Télémaque  : «  Les Aventures de Télémaque fils d'Ulysse, par feu Messire François de Salignac de la Mothe Fénelon, précepteur de Messeigneurs les enfants de France, et depuis archevêque- duc de Cambray, prince du Saint Empire, etc. Première édition conforme au manuscrit original - Tome premier. A Paris chez Florentin Delaulne, rue St Jacques, à l'Empereur, MDCCXVII Avec Privilège du Roy.  » Il faut y noter cinq additions importantes  : Au livre XIII la légende de Minerve se trouve substituée à celle d'Œdipe pour servir de thème à la décoration du bouclier de Télémaque.
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Au livre XVII un long développement psychologique sur l'hésitation. Au livre XVIII le fragment si mélancolique où, avant que Mentor ne se révèle Athéna, Télémaque rencontre son père sous les traits de Cléomène et quoique intrigué, ne le reconnaît pas. Essentielles aussi deux modifications qui interviennent au livre X et au livre XVII  : Au livre X Mentor corrige longuement la sévérité du juge¬ ment porté par Télémaque sur Idoménée et au livre XVII il criti¬ que son attitude politique dans un développement qui fait suite à la célèbre chasse - où Antiope est sauvée par Télémaque -, chasse qui est elle-même une addition de l'édition 1717. Rien ne montre mieux l'évolution des idées depuis 1699 que l'Approbation de De Sacy à l'édition de 1717. Télémaque n'est plus un livre suspect, il est devenu ce que voulait son auteur, le bréviaire d'un prince honnête homme  : « J'ai lu,  » écrit De Sacy, «  par ordre de Monseigneur le chan¬ celier, cet ouvrage, qui a pour titre  : Les Aventures de Télémaque, avec une préface qui en découvre toutes les beautés ; et j'ai cru qu'il ne méritait pas seulement d'être imprimé, mais encore d'être traduit dans toutes les langues que parlent ou qu'entendent les peuples qui aspirent à être heureux. Ce poème épique, quoique en prose, met notre nation en état de n'avoir rien à envier de ce côté-là aux Grecs et aux Romains. La fable qu'on y expose ne se termine point à amuser notre curiosité et à flatter notre orgueil. Les récits, les descriptions, les liaisons et les grâces du discours éblouissent l'imagination sans l'égarer ; les réflexions et les conversations les plus longues paraissent toujours trop courtes à l'esprit, qu'elles n'éclairent pas moins qu'elles l'enchantent. Entre tant de caractères d'hommes si dif¬ férents que l'on y trouve, il n'y en a aucun qui ne grave dans le cœur des lecteurs l'horreur du vice ou l'amour de la vertu. Les mystères de la politique la plus saine et la plus sûre y sont
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dévoilés ; les passions n'y présentent qu'un joug, aussi hon¬ teux que funeste ; les devoirs n'y montrent que des attraits, qui les rendent aussi aimables que faciles. Avec Télémaque, on apprend à s'attacher inviolablement à la religion, dans la bonne comme dans la mauvaise fortune ; à aimer son père et sa patrie; à être roi, citoyen, ami, esclave même, si le sort le veut. Avec Mentor on devient bientôt juste, humain, patient, sincère, discret et modeste. Il ne parle point qu'il ne plaise, qu'il n'intéresse, qu'il ne remue, qu'il ne persuade. On ne peut l'écouter qu'avec admiration ; et on ne l'admire point, que l'on ne sente qu'on l'aime encore davantage. Trop heureuse la nation pour qui cet ouvrage pourra former quelque jour un Télémaque ou un Mentor  ! A Paris, ce premier juin 1716.  » Beaucoup plus discutable est la division en vingt-quatre livres que le marquis attribue à Fénelon sous prétexte qu'il aurait ainsi «  partagé son ouvrage à l'imitation de Ylliade  », alors qu'il est plus sûr de s'en tenir à la division en dix-huit livres établie de la main même de Fénelon dès la première copie. Le texte de l'édition de 1717 devait être reproduit désormais tout le long du xvme et du xixe siècle. Mentionnons l'édition de 1719 à Rotterdam chez Jean Hofhout, où le Télémaque s'accompagne de «  Remarques pour Γ intelligence de ce poème allégorique  », qui sont sans doute dues à l'historien protestant Limiers, auteur d'une Histoire de Louis XIV parue en 1717. - Ces Remarques furent réim¬ primées à l'étranger tout au cours du xvme siècle. Notons ensuite l'édition Didot à la fin du XVIIIe siècle, faite d'après les trois manuscrits authentiques. Au XIXe siècle les grandes éditions du Télémaque seront celles des abbés Gosselin et Caron, au tome XX (1824) de l'édition - dite de Versailles - des Œuvres complètes de Fénelon. Ils reviennent judicieusement à la division du Tâémaque en dix-huit livres.
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En I92O a paru chez Hachette dans la collection des Grands Écrivains de France l'édition Cahen qui, par la sûreté de l'érudition et la précision des recensions des manuscrits authentiques, constitue, indiscutablement, la base de toutes les études scien¬ tifiques du Tâémaque. Albert Cahen reproduit exactement la pre¬ mière des deux copies de l'ouvrage exécutées par l'ordre de Fénelon et corrigées de sa main avec quelques additions postérieures. Signalons  : - Les Aventures de Tâémaque, édition de M. Haillant, Paris, Nizet, I993. — Les Aventures de Télémaque, édition de J. Le Brun, Paris, Gallimard, «  Folio  », 1995.
C. ÉTUDES CRITIQUES 1. Guides bibliographiques Carcassonne (Élie), État présent des travaux sur Fénelon, Paris, Les Belles Lettres, 1939- Hillenaar (Henk) éd., Nouvel état présent des travaux sur Fénelon, Amsterdam-Atlanta, Rodopi, 2000. 2. Collectifs 1. xvif Siècle, n° 12-14 «  Fénelon et le tricentenaire de sa naissance », 1951-1952. 2. Revue des sciences philosophiques et théologiques, n° 61 « Journée Fénelon », janvier 1977. 3. La Pensée religieuse dans la littérature et la civilisation du xvif siècle en France, Actes du colloque de Bamberg
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édités par M. Tiez et V. Kapp, Papers on French Seventeenth Century Literature, « Biblio 17  », n° 13, 1984. 4. Fénelon évêque et pasteur de son temps ( 1695-1715), Actes du colloque de Cambrai édités par G. Deregnaucourt et Ph. Guignet, Université Charles de Gaulle-Lille 3,1996. 5. Fénelon. Philosophie et spiritualité, textes réunis par D. Leduc-Fayette, Genève, Droz, 1996. 6. XVIIeSiècle, n° 206 « Fénelon », janvier-mars 2000. 7. Mystique et politique 1699-1999, Actes du colloque international de Strasbourg édités par Fr.-X. Cuche et J. Le Brun, Paris, Champion, 2004. 8. Nord', n° 45 «  Fénelon  », textes réunis par Fr. Péron, avril 2005. 3. Etudes générales Brémond (Henri), Apologie pour Fénelon, Paris, Perrin, 1910. Cherel (Albert), Fénelon au xviif siècle en France, Paris, Hachette, 1917. Cognet (Louis), Crépuscule des mystiques. Bossuet-Fénelon, Tournai, Desclée, 1952 (rééd. 1991). Cuche (François-Xavier), Une pensée sociale catholique. Fleury, La Bruyère, Fénelon, Paris, Cerf, 1991- Daniélou (Madeleine), Fénelon et le duc de Bourgogne. Etude d'une éducation, Paris, Bloud et Gay, 1955. Dupriez (Bernard), Fénelon et la Bible. Les origines du mysticisme fénelonien, Paris, Bloud et Gay, 1961. Gallouedec-Genuys (Françoise), Le Prince selon Fénelon, Paris, P.U.F., 1963. Goré (Jeanne-Lydie), La Notion d'indifférence chez Fénelon et ses sources, Paris, PU.F., 1956.
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Goré (Jeanne-Lydie), L'Itinéraire de Fénelon. Humanisme et spiritualité, Paris, P.U.F., 1957. Gouhier (Henri), Fénelon philosophe, Paris, Vrin, 1977. Hillenaar (Henk), Fénelon et les Jésuites, La Haye, Nijhoff, 1967. Lecoq (Anne-Marie), La Leçon de peinture du duc de Β ourgogne. Fénelon, Poussin et l'enfance perdue, Paris, Le Passage, 2003. Leduc-Fayette (Denise), Fénelon et l'amour de Dieu, Paris, P.U.F., 1996. Pizzorusso (Arnaldo), La Pœtica di Fénelon, Milan, Feltrinelli, 1959. Poulet (Georges), Etudes sur le temps humain IV. Mesure de l'instant, Paris, Pion, 1964, « Fénelon » p. 79-104. Raymond (Marcel), Fénelon devant Dieu, Paris, Desclée de Brouwer, 1967. Varillon (François), Féndon et le pur amour, Paris, Le Seuil, 1957. 4■ Ouvrages consacrés aux Aventures de Télémaque Outre des études figurant dans les ouvrages collectifs généraux cités précédemment, il faut mentionner les recueils suivants qui concernent spécifiquement le Télémaque  : 9. Actes du colloque de Bâton-Rouge, édités par S. A. Zebouni, Papers on French Seventeenth Century Literature, « Biblio 17 »,n° 25, 1986. 10. LEcole des Lettres, année 86, n° 4, Numéro spécial « Les Aventures de Télémaque », 1994. Je ne sais quoi de pur et de sublime... Télémaque, publié par A. Lanavère, préfacé par A. Viala, Orléans, Paradigme, 1994. 12. Littératures classiques, n° 23 « Fénelon  : Télémaque », 1995. 13. Seminari Pasquali di analisi testuale, n° 12 « Les Aventures de Télémaque  », Pise, Edizioni ETS, 1998.
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Cuche (François-Xavier), Télémaque entre père et mer, Paris, Champion, 1995 (deuxième édition revue et augmentée). Dédéyan (Charles), Télémaque ou la liberté de l'esprit, Paris, Nizet, I99I (refonte d'un ouvrage de 1958). Granderoute (Robert), Le Roman pédagogique de Fénelon à Rousseau, Genève, Slatkine, 1985, 2 vol. Haillant (Marguerite), Culture et imagination dans les œuvres de Fénelon ad usum Delphini, Paris, Les Belles Lettres, 1983. Haillant (Marguerite), À la découverte des Aventures de Télémaque fils d'Ulysse, Paris, Klincksieck, 1995. Hepp (Noémie), Homère en France au xvif siècle, Paris, Klincksieck, 1968. Hillenaar (Henk), Le Secret de Télémaque, Paris, P.U.F., 1994. Jasinski (René), À travers le xvif siècle, Paris, Nizet, 1981, « Sur Télémaque », tome II, p. 195-334. Kapp (Volker), Télémaque de Fénelon. La signification d'une œuvre littéraire à la fin du siècle classique, Paris-Tubingen, Jean-Michel Place-Gunter Narr Verlag, 1982. Racault (Jean-Michel), Nulle part et ses environs. Voyage aux confins de l'utopie littéraire classique (1657-1802), Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2003. Rothkrug (Lionel), Opposition to Louis XIV. The Political and Social Origins of the French Enlightenment, Princeton, Princeton University Press, 1965. Yardeni (Myriam), Utopie et révolte sous Louis XIV, Paris, Nizet, 1980. 5. Choix d'articles consacrés aux Aventures de Télémaque Alter (Jean V.), «  Télémaque  : le voyage au bout de l'ennui  », dans {9], p. 360-375.
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Goré (Jeanne-Lydie), « Le Télémaque  : périple odysséen ou voyage initiatique  ?  », Cahiers de l'Association Internationale des Études Françaises, n° 15,1963,p. 59-78 (repris dans [11], p. 121-136). Giorgi (Giorgetto), «  Les remarques de Fénelon sur le roman et Les Aventures de Télémaque », dans {7], p. 244-254. Grosperrin (Jean-Philippe), «  Héros avec petit trou¬ peau. La fiction pastorale dans le Télémaque de Fénelon », Littératures, n° 31, 1994, p. 45-58. Grosperrin (Jean-Philippe), «  Eloquence et pensée reli¬ gieuse. La notion de "peinture" dans Fénelon  »,Llnformation littéraire, n° 3, 1995, p. 19-26. Haillant (Marguerite), « Education et spiritualité », dans {5], p. 19-38. Hepp (Noémie), «  De l'épopée au roman. L'Odyssée et Télémaque », dans La Littérature narrative d'imagination. Des genres littéraires aux techniques d'expression, Paris, P.U.F., 1961, p. 97-110 (repris dans {11], p. 223-235). Hepp (Noémie), « La tentation et la grâce dans le Télémaque », Travaux de littérature, V, 1992, p. 187-210. Hillenaar (Henk), «  Inconscient et religion dans Télémaque », dans {3], p. 323-342 (repris dans {11], p. 207-222). Jaume (Lucien), «  Fénelon critique de la raison d'État  », dans Raison et déraison d'Etat. Théoriciens et théories de la raison d'Etat aux xvf et xvif siècles, sous la direction de Y.-Ch. Zarka, Paris, P.U.F., 1994, p. 395-422. Labrosse (Claude), «  La fiction, le récit et le livre  : l'illustration du Tâémaque de Fénelon », Eighteen-œntury fiction, volume 11, n° 1, octobre 1998, p. 1-32. Lagarde (François), «  Mimesis et persuasion. L'exemple du Télémaque », French Forum, Tome 16 (1), 1990, p. 39-50. Lanavère (Alain), «  Les îles dans Télémaque  », dans Etudes corses, êudes littéraires. Mâanges offerts au Doyen François Pitti-Ferrandi, Paris, Cerf, 1989, p. 350-357 (repris dans {11], p. 155-162).
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