Résumé : Les références à la sculpture antique, associée à un jeu défini comme l’imitation d’un modèle idéal, se multiplient dans les ouvrages européens de la fin du xviiie siècle. Tel n’est pas le cas en France, où les traités continuent à défendre un jeu sensible et en mouvement. Dans le dernier tiers du siècle, la peinture est en revanche associée péjorativement au naturalisme. Le modèle de la sculpture permet de la redéfinir plus qu’il ne vient s’y substituer.