Résumé : Entre 1774 et 1779, Gluck impose à Paris ses tragédies lyriques, et avec elles ce qu’il est d’usage d’appeler sa « réforme » de l’opéra. À la même époque Grétry compose la partition du Jugement de Midas, où il laisse transparaître une certaine admiration pour Gluck, tout en évoquant les raisons pour lesquelles sa méthode ne lui paraît pas complètement satisfaisante. Que dit-il de la musique de Gluck et de sa propre musique, lorsqu’il présente sa pièce comme une « réponse d’Apollon à Orphée » ?