[Épigraphe de la quatrième partie]
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Les Amours romanesques de la fin des guerres de religion au temps de L’Astrée (1585-1628). Fictions narratives et représentations culturelles
- Pages : 325 à 325
- Réimpression de l’édition de : 2008
- Collection : Bibliothèque de la Renaissance, n° 72
- Série : 1
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782812454035
- ISBN : 978-2-8124-5403-5
- ISSN : 2114-1223
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-5403-5.p.0325
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 23/03/2017
- Langue : Français
325
QUATRIÈME PARTIE
AMOURS AVENTUREUSES
A quelque temps de là, elle se fit apporter un livre escrit à la main de quelques histoires amoureuses qu'elle avoit autrefois composées en faveur d'un simple Chevalier, qui avoit possedé les bonnes graves d'une des plus grandes Reines de la terre. Il estoit remply de quantité de belles avantures : 8c les passions dont elles estoient enrichies estoient si puissantes qu'elles en eussent fait naistre à quiconque n'en eut point eu du tout. Elle bailla ce livre à Tyrtée, & luy commanda de le lire pour l'endormir, pendant que ses filles travailloient à quelque ouvrage qu'elle leur avoit commandé d'achever.
Pierre de Marcassus, La Clorymene, Paris, Pierre Billaine,
1626.
AMOURS AVENTUREUSES
A quelque temps de là, elle se fit apporter un livre escrit à la main de quelques histoires amoureuses qu'elle avoit autrefois composées en faveur d'un simple Chevalier, qui avoit possedé les bonnes graves d'une des plus grandes Reines de la terre. Il estoit remply de quantité de belles avantures : 8c les passions dont elles estoient enrichies estoient si puissantes qu'elles en eussent fait naistre à quiconque n'en eut point eu du tout. Elle bailla ce livre à Tyrtée, & luy commanda de le lire pour l'endormir, pendant que ses filles travailloient à quelque ouvrage qu'elle leur avoit commandé d'achever.
Pierre de Marcassus, La Clorymene, Paris, Pierre Billaine,
1626.