Résumé : La filiation « gémellaire » des deux protagonistes principaux, Paul et Virginie, est à mettre en relation avec l’espace clos donné comme paradisiaque de l’île, monde d’où sont exclues les figures paternelles. Les mères nourricières – Madame de la Tour et Marguerite – élèvent les enfants à la fois comme des frère et sœur mais aussi comme un couple futur. Les héros semblent dès lors « condamnés à l’inceste » dans cette île, refuge utérin aussi luxuriant qu’érotisé.