Résumé : Cet article s’intéresse aux relations importantes et méconnues de Léon Bloy avec le poète académicien François Coppée. Après quinze ans de fréquentation et de sympathie littéraire, la rupture survient en 1890 et le « poète des Humbles », épargné jusque-là par la hargne du pamphlétaire, devient l’une de ses têtes de Turc favorites. En tant qu’ultime repoussoir, Coppée se retrouve alors pleinement intégré à l’univers bloyen, dont il contribue à définir en creux les canons esthétiques et philosophiques.