Abstract:Le Salut par les Juifs a fait l’objet de deux procès censoriaux, le premier par le Saint-Office à Rome (1917-1927) sans que l’ouvrage ne soit explicitement condamné, le second par le Tribunal de Grande Instance de Bobigny (2013) qui a ordonné la suppression de quinze passages délictueux. Quels sont les griefs avancés contre le livre ? En quoi la lecture judiciaire se distingue-t-elle de l’interprétation par la critique littéraire ? L’article réfléchit aux méthodes herméneutiques des lecteurs de Léon Bloy.