Résumé : Dans sa tentative solitaire pour lire dans la Bible la fable symbolique de la contradiction divine, Léon Bloy nous oblige à le lire au second degré. Au-delà de l’archaïsme d’une théologie sacrificielle qu’il pousse au tragique, il semble avoir pressenti paradoxalement les modernes théologies de la mort de Dieu, dans son rire ambigu, entre dérision terrifiante et jubilation intérieure, dénonçant une société qui godille entre le Carnaval de la Belle Époque et l’Apocalypse de la guerre mondiale.