Abstract: Rencontrée en 1909, Louise Petel, épouse d’une notaire et bienfaitrice de Bloy, ne nous est connue que par le Journal inédit. L’article analyse cette relation insolite sous trois angles : l’œuvre et le style de l’écrivain qui séduisent mais déroutent la bienfaitrice ; la question juive, objet de ses préjugés ; et surtout l’argent, qui se révèle vite l’obstacle principal à leur amitié. Scandalisée par l’étrange gestion budgétaire de l’écrivain, Mme Petel était imperméable à sa mystique de l’argent.