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Classiques Garnier

Table des matières

637

Table des matières

Abréviations    9

Italo Calvino    9

Iris Murdoch   10

Raymond Queneau   11

Avertissement   13

Introduction   15

PREMIÈRE PARTIE

ALLÉGER LE ROMAN
PAR LA DÉCONSTRUCTION LUDIQUE
DES CONVENTIONS

Introduction à la première partie   45

La disparition de lauteur ?   47

De la sur-représentation à la disparition de lauteur   48

Lauteur, un personnage ridiculisé   48

Représentations de lauteur au travail   48

Des personnages ridicules au service de lauto-dérision   50

Conditions de la création :
questions matérielles et rivalité littéraire   53

Autorité et paternité :
les problèmes de la singularité et de loriginalité   55

Fantasmer la disparition de lauteur   58

638

Dissolution de lauteur,
écrivain fantôme et machine littérature    58

Sur-représenter une persona dauteur    65

Se nourrir des autres.

Intertextualité et traduction    69

Queneau, Calvino et Murdoch,
romanciers et traducteurs    70

Queneau, traducteur    70

Queneau, intraduisible ?    72

Traduction et formation    76

Le personnage romanesque du traducteur    78

Le traducteur, figure ambivalente    78

Le rival    79

Personnage romanesque    84

Incarnation dune nouvelle forme dautorité ?    85

Sous le patronage dHermès : vol et création    87

La figure du conteur    94

Alléger les conventions

Entre le maintien du romanesque
et sa déconstruction ludique    99

Parodier les conventions.

Dun côté du miroir à lautre   100

Désir de nouveauté,
plaisir de la répétition   100

Jouer avec le pacte de lecture :
prendre conscience du cadre   103

Démonter le cadre :
jouer avec la déception possible du lecteur    114

Bildungsroman parodiques.

Continuité et écart   118

Des romans de formation   120

Épisodes de duel parodiques   122

Confronter le personnage à un type,
le héros de formation   128

Avatars burlesques et parodiques
du type quest le héros de romans de formation   132

639

Alléger le personnage ?   143

Métamorphoses, travestissement et masques.

Des personnages à lidentité mouvante   146

Quelle « consistency » pour les personnages ?   155

Mise en question de lintégrité corporelle :
des figures de la légèreté   156

Refrains, voix ou regards   160

Qfwfq et Palomar :
personnages-voix, personnage-regard   160

Réinvention du chœur antique chez Queneau   163

Les personnages de Queneau :
fantoches doués de parole ?   167

Des personnages présentés comme littéraires   171

Le lecteur face à la construction des personnages   171

Des personnages réflexifs,
conscients de leur caractère littéraire   175

Pour une cohérence ludique   179

DEUXIÈME PARTIE

RETROUVER UNE ÉNERGIE ROMANESQUE

Introduction à la deuxième partie   189

« Cest en écrivant quon devient écriveron »

Portrait de lécrivain en cultivateur ou en mécanicien   193

Pour une technique du roman   194

Lauteur en architecte/constructeur   194

La contrainte oulipienne, moteur romanesque   196

Le roman à lorée de la poésie ?   200

Contre linachevé :
le travail de correction et de réécriture   203

Lent et patient labeur ou intuition fulgurante.

La double temporalité de la création romanesque   205

640

La métaphore de la danse :
lénergie productrice de légèreté   206

Mercure et Héphaistos   207

La recherche de la vitalité   213

La métaphore végétale dans les œuvres    214

Intertextualité, innutrition et vitalité de la langue   218

Queneau et le néo-français   219

Calvino et litalien   221

Imitation et métaphore mécanique :
la main de Flannery   224

De lorganique au mécanique   226

Maîtrise mécanique vs jaillissement spontané
de lorganique ?   226

Abstraction mécanique vs précision organique :
lhéritage philosophique   229

Entrelacement de labstraction mécanique
et de la précision organique au sein du roman   232

Précision et abstraction   232

Le cristal, emblème de lécriture calvinienne   237

Insuffler de lorganique au mécanique   239

Pour une mécanique ludique   243

Penser la création à la lumière du jeu    244

Gratuité apparente du divertissement/sérieux de la règle   245

La métaphore ludique pour penser la création littéraire   251

Mimicry et réflexion sur lillusion romanesque   254

Le pari   255

Witz et jeu de mots   260

Jouer au roman comme on joue aux échecs ?   261

Jeu de cartes, échecs, énigmes   262

Méfiance à légard de la métaphore ludique   265

Le lecteur joueur ?   269

Le lecteur joueur, un écrivain en puissance ?   270

Le lecteur intrigué   273

641

Retrouver un élan romanesque

Manque, discontinuité, vitalité   281

Représenter le désir du lecteur   283

Ménager des effets de suspense   284

Frustrer le lecteur voyeur   285

Désir et lecture   287

Manque et impulsion de lintrigue   289

Personnages qui échappent et envol de lintrigue   290

Séduction de linsaisissable   292

Fugue, chasse et course poursuite   296

Queneau : lart de la fugue   297

Calvino : triangles amoureux fantaisistes   298

Murdoch : course-poursuite   300

Sentiment dincomplétude et création   302

Manque, déchirement et discontinuité   306

Neverland, Cimmerie et dinosaures :
fascination pour les disparus   307

Trouer le texte   311

Blancs narratifs et ouverture de lœuvre au lecteur   314

La discontinuité aux frontières du roman   317

Energeia et exploration du romanesque   322

Queneau et Calvino : courir après le temps   323

Rapidité, légèreté et énergie   323

Jouer avec la temporalité   325

Murdoch et lart de la digression   329

Concision et multiplicité   330

Queneau et Murdoch : puiser un nouveau rythme
romanesque dans lécriture dramaturgique   333

642

TROISIÈME PARTIE

VISIBILITÉ

Introduction à la troisième partie   343

Sinspirer des arts visuels
pour créer des images romanesques   345

Influence et tentation des arts visuels   345

Influences réciproques   345

Complémentarité entre peinture et écrit    352

Ekphrasis et sources dinspiration picturales   356

Ekphrasis structurantes chez Murdoch   356

Forme minimale et parodique
de lekphrasis chez Queneau   363

Référer par touches aux tableaux
et ekphrasis imaginaires chez Calvino   364

Reprendre les images du folklore et des mythes   370

Sinspirer des images animées ou narrativisées.

Rechercher lénergie du trait et de lesquisse   372

Créer des images   378

Vision myope de Pierrot
et regard indirect de Persée   385

Contre le regard objectivant de Méduse.

Apprendre à voir   390

Méduse et Persée   390

Une vision altérée ?   395

« Regarder devenait un jeu, une fête »   403

Déplacer le regard   406

Regard depuis lécart   406

À distance   406

Des personnages marginaux   409

Revenir   411

643

Côme dans les arbres   411

Côme, nouveau Persée ?   415

Varier les regards   418

Jeux sur les points de vue   418

Points de vue et défamiliarisation   418

Narrateurs antipathiques chez Murdoch   420

Défamiliariser la voix narrative   422

Personnages danimaux, ostranenie
et inquiétante étrangeté   425

Étrangisation de la langue chez Queneau   432

Le français et les langues étrangères   432

Périphrases   432

Varier les registres   434

Jeux étymologiques   434

Le sourire triste de Pierrot   439

« Bouffons mélancoliques »,
« héros candides, pauvres diables à la Chaplin »   442

Naïfs en scène   442

Dupes, rêveurs, idiots   448

Réenchanter le regard   454

Marcovaldo et Charlot   454

Figures lunaires : rêveurs et Pierrot.
Incarnations du poète ?   459

La naïveté comme masque ?   465

Rire, légèreté et corporéité   471

Le corps contrarié   471

Pleurire avec les Naïfs   481

644

QUATRIÈME PARTIE

POUR UNE PENSÉE DU ROMAN

Introduction à la quatrième partie   493

Fascination et méfiance pour la théorie   497

Tension bénéfique entre discours philosophique et littéraire   499

Philosophes et romanciers   499

Deux rapports différents au langage
pour une même quête tournée vers le savoir    505

Le roman ne doit pas être une illustration de la théorie   511

Le philosophique au cœur du romanesque.

Représentation et réinvestissement narratif   525

La philosophie comme moteur de la fiction,
outil romanesque   525

Des personnages romanesques de philosophes   529

Engagement éthique des romanciers   538

Un rire métaphysique   538

Refus du moralisme et nouvelle forme dengagement   540

Équivocité et nuance   551

User de la contradiction pour déployer la pluralité   551

Préserver la complexité   552

Dualité   555

Multiplicité   557

Clarté, limpidité, superficialité   562

Murdoch : La clarté contre la transparence   562

Calvino : la limpidité et la légèreté   567

Oignon, artichaut, dune, hiéroglyphes, labyrinthe   569

Entrelacement de limage et de la narration
pour une pensée romanesque   577

Limage est intuitive et polysémique   578

Mythes et contes, discours par images   583

Penser par images   588

645

Conclusion   597

Remerciements   603

Bibliographie   605

Index des noms   629

Index des Œuvres   633