Résumé : L’auteur montre ici comment, par la notion de « cœur », la tradition chrétienne rattache la pensée de Pascal à celle de Dostoïevski, Tioutchev, Vycheslavtsev... Pour eux comme pour Pascal, le cœur est la partie la plus intime de l’être humain, siège de la volonté, lieu de la rencontre (ou non-rencontre) avec Dieu. Pour eux, le cœur est un instrument gnoséologique permettant de connaître la causalité spirituelle qui gouverne la vie, de déceler des niveaux d’existence qui échappent à la raison.