Résumé : L’esthétique pragmatiste est connue pour avoir soutenu deux thèses majeures : la contestation du clivage entre nature et art, puisque ce sont les besoins de la vie qui déterminent la forme des arts ; l’esthétique comme prolongement de l’éthique, en postulant que la fonction des arts consiste en l’amélioration de la vie humaine. Mais ces positions ne sont pas absolument nouvelles et Fénelon apparait, quoiqu’indirectement, comme l’une de leurs sources principales.