Résumé : Reprenant les travaux de Gabriel Maugain, l’étude déplace l’intérêt de la question de la fortune à celle des usages, pédagogiques mais surtout politiques, qui furent faits des textes de Fénelon dans l’Italie du xviiie siècle. Ceux-ci mettent en lumière la plasticité d’une œuvre continument présente et efficace, fût-ce au prix de quelques déformations, avant que le rapport distant de Fénelon au gallicanisme ne devienne un puissant motif de l’employer pour ralentir le mal issu de la Révolution.