Résumé : Fénelon, sa spiritualité et la condamnation des Maximes des saints n’ont pas laissé indifférent le monde réformé. L’étude analyse d’abord les échos qu’on en trouve dans les correspondances et dans les périodiques et se concentre ensuite sur deux théologiens en vue du Refuge, Pierre Jurieu et Élie Saurin, qui ont écrit sur le sujet et qui ont polémiqué entre eux. Elle montre que le discours protestant sur le quiétisme vise toujours aussi les spiritualités controversées du protestantisme, tel que le piétisme.