Résumé : Cet article se penche sur le paradoxe de l’association entre romantisme et sublime à partir des années 1980 : emblème d’une modernité qui rompt avec une poétique classique fondée sur le faire et non sur l’effet, sur la production plutôt que la réception, sur un goût élitiste plutôt que sur un jugement universel ; mais également marque d’une réaction et d’une révolution qui fait retour vers l’originaire, d’une régénération qui renie la marche du progrès linéaire de la modernité.