Résumé : La peinture Jésus guérit le fils du centenier de Capharnaüm sert de point de départ à un examen comparé des échos du tournant sensualiste dans les arts plastiques et le théâtre (respectifs) vers 1750. Ce tournant se manifeste avant tout dans le langage corporel. Désormais, le concept de la vraisemblance ne se modèle plus sur les formes d’expression codifiées par l’académie au cours du siècle précédent, mais sur ce qui combine à la fois le simple et la perfection, le naturel et l’énergie.