Résumé : Cet article examine les positions critiques, nombreuses depuis Jean Frappier, qui font des romans du Graal un instrument de promotion de la classe chevaleresque et s’efforce de montrer qu’ils procèdent plutôt d’un désir des clercs de séduire cette classe pour mieux la contrôler. Il aboutit aussi à l’idée que les romans du Graal ne forment pas un bloc indissociable, mais que la Queste del Saint Graal, inséparable de la Mort Artu, pourrait être une réponse critique à la trilogie de Robert de Boron.