Résumé : La dimension des sermons du chancelier Gerson demeure largement méconnue. Ces derniers participent pourtant du champ littéraire de la fin du Moyen Âge du fait d’une construction générique et stylistique proprement littéraire. Elle transparaît tout d’abord dans la mise en forme rhétorique puis codicologique visant un public visé. Le cadre générique des sermons, qui met l’accent sur l’énonciation ainsi qu’une riche intertextualité achève d’inscrire les sermons dans un cadre proprement littéraire.