Résumé : Élisabeth Moutzan-Martinengou (1801-1832), fille de François Moutzan et d’Angelique, née Sigourou, provient de deux familles de souche ancienne et noble. Son Autobiographie, premier texte féminin à la première personne en langue grecque, traversé d’une spontanéité émouvante et d’une qualité littéraire exceptionnelle, permet de saisir son psychisme et ses états d’âme autant que le caractère spasmodique de son éducation, interrompu à maintes reprises, et les étapes de son évolution spirituelle.