Résumé : En 1804, à 63 ans, Charrière s’est expliquée sur sa carrière d’auteure et sur les rapports entre certains romans et le contexte de leur création. Elle établit une filiation directe entre ses Lettres neuchâteloises (1784) et un autre roman féminin épistolaire, Historie van Mejuffrouw Sara Burgerhart (1782). Cet article essaie d’illustrer la nature de l’inspiration émanant du roman hollandais et tend à prouver que l’on peut continuer à attacher foi aux paroles de cette dame de 63 ans.