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Classiques Garnier

[Remerciements]

21 Remercier tous ceux qui ont coopéré à ce travail, de près ou de loin, serait une tâche presque infinie. Tentons sinon une diuisio dans l'ordre, du moins une remontée des cercles sublunaires.
Merci donc au premier cercle, ma mère, mon père, ma femme et mes fils, sans oublier Janine, pour sa bibliothèque, et Roger, pour sa bibliographie.
Merci au second cercle, les amis toujours prêts à discuter passionnément, François Cornilliat, Philippe Sénéchal, Laurent Thirouin, et les autres.
Merci à la pléiade de pensées voisines, les quatre M (Meerhoff, Miernowslâ, Millet, Mouchel), Ann Blair, Ullrich Langer et Jean Lecointe. Non sans mentionner la grande figure d'Alain Michel : le lire et plus encore l'entendre rappeler le lien entre rhétorique et sacré fut, à la fin des années 70, un cordial et un appel.
Merci aux membres de mon jury de thèse et à leurs corrections fraternelles Marie-Luce Demonet, Carlos Lévy, Georges Molinié et Jean Serroy ; et, hors jury mais non moins précieuse, à Ann Moss.
Merci à Claude Blum, pour m'avoir généreusement laissé carte blanche champion ! Sans lui, ce livre manquerait de la redundantia nécessaire à son propos.
Merci aux institutions au-dessus de la Lune, Princeton University and the French Government. Le semestre sabbatique de l'automne 1989, accordé par l'Education Nationale et passé à Princeton, a été le moment crucial qui m'a donné mes perspectives d'ensemble.
Enfin, je n'oublie pas l'intelligente gaieté de mon maître de latin Jacques Lespinasse, prématurément disparu. Il m'a appris l'essentiel : que traduire, c'est repenser.
A côté de cette liste, il me reste à mettre par écrit une reconnaissance que je ne parviendrai jamais à exprimer de vive voix.
A ma mère, enracinée dans un Lyon plus romain que nature, "Mont côtoyant le fleuve et la cité..." Entre Fourvière etSaint-Irénée, je lui dois l'amour natif des mots et des formules, et encore le goût de la chose latine.
A Jean Céard, qui a habité avec longanimité le rôle ingrat du directeur :rôle ingratparce que j'étais toujours prêt à papillonner dans le farfelu, "perdant ma vue en longue prospective". Pendant cette décennie trop longue, il fallait bien cette présence stable pour me contraindre à progresser, c'est-à~ire à remonter vers mon principe.